Suivre ses rêves, c’est la plantade assurée.

30
octobre

Au contraire des coachs qui expliquent comment envoyer des signaux positifs au cerveau, se relaxer pour passer du niveau bêta (panique) au niveau alpha (réflexion), se fixer un objectif clair pour réussir – je peux tout expliquer, j’ai suivi la séance; une offre découverte gratuite heureusement!) -, je la joue pessimiste. Voire rabat-joie. Et j’en parle en connaissance de cause. %%% Suivre ses rêves induit échec sur échec. Des portes qui se ferment, des fenêtres qui claquent, des voies sans issue, des ma-pauvre-c’est-la-crise et des retourne-dans-ton-pays (si, si). Et dans ce brouillard où on avance à tâtons, corne de brume à la main, impossible même de repérer nettement l’objectif final, mouvant au gré des courants. La difficulté est d’à la fois ne rien attendre des autres et dépendre humblement du marché, du réseau, du système.

Le tout, c’est de le savoir. Quand 99% des gens (et jusqu’à son propre for intérieur) affirment que ce n’est pas possible, écouter le 1% qui dit pourquoi pas ? permet au moins une chose : d’avancer. Et Kevin Roberts met le doigt sur la récompense, phénoménale : « You will learn that the reward of living life in a world where everything remains forever possible is a reward far greater than any material prize could ever be ». (On voit bien que c’est pas lui qui se demande comment payer les cours de foot du petit, le voyage de classe de la grande et le caddy quotidien de la ménagère, mais enfin, on lui pardonne, c’est si joliment motivant.)

Tout reste possible, voilà donc le secret qui, il est vrai, se laisse entrevoir par instantanés fugaces, de temps en temps.

Ces flashs nous rappellent qui on est, et qu’on n’est pas n’importe qui! Malgré les sens-interdits, les incrédulités, le découragement, il existe une certaine jubilation à refuser la médiocrité et le stand-by poisseux (dans la mesure de nos moyens, évidemment, mais quand même). Et on croise des bonnes étoiles, qui fusent souvent de là où ne les attendaient pas.

Je ne suis pas au bout de mes déceptions, mais j’approche doucement de la gamelle finale. Celle dont je me relèverai genoux en sang, mais soulagée, fière de ma traversée, et prête pour la prochaine!


 Dominique A. Le courage des oiseaux. (Magnifique, mardi dernier au Bota.)
posté dans

Email will not be published

Website example

Your Comment:

De copy à stratège

En 19 ans de copywriting en agence de pub, j’ai vu passer des centaines de briefings. Et réfléchi à presque autant de stratégies créatives. De copy à stratège, il n’y a qu’un pas.

  • Français
  • English