Quitte à changer de comportement, autant devenir responsable.

10
août

linge_qui_seche

 

L’ampleur de la crise économique a fait du développement durable une priorité. Les consommateurs sont obligés de changer leurs habitudes car ils sont désormais concernés – qu’ils aient perdu leur salaire ou leurs économies, ou que la décence les prive de jouer au bling-bling. Conséquence, tout le monde tourne sept fois son billet dans son porte-monnaie avant d’acheter. Heureuse coîncidence, ce qui fait économiser de l’argent est souvent bénéfique à la planète. Je prends le bus: je paie moins en essence et je rejette moins de CO2, deux arguments pour le prix d’un.

La question, pour les marques, est: quand le consommateur le sort enfin, ce billet, c’est pour qui ? Pour les marques qui agissent (dans la limite de leur domaine) pour l’environnement. Sans jouer les héros mais sans oublier l’humain. Par exemple, en lançant des produits conçus pour être réparés, et non plus jetés. Des produits qui améliorent la vie, pas qui inventent un besoin à court terme. Pour les marques qui le trouvent important, lui, le consommateur. Celles qui ont répondu à ses mails critiques, écouté ses idées sur les blogs, voire en ont tenu compte pour innover. A quand une marque de téléphones portables qui baptisera ses nouveaux modèles du nom des clients qui les ont inspirés ? Pour les marques qui auront des idées qui volent un peu plus haut. Des idées qui permettront aux gens de consumer moins et de consommer mieux.

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De copy à stratège

En 19 ans de copywriting en agence de pub, j’ai vu passer des centaines de briefings. Et réfléchi à presque autant de stratégies créatives. De copy à stratège, il n’y a qu’un pas.

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